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Guerre en Ukraine : «La volonté américaine est d'obtenir un cessez-le-feu», déclare Emmanuel Macron
Guerre en Ukraine : «La volonté américaine est d'obtenir un cessez-le-feu», déclare Emmanuel Macron

Le Figaro

time2 days ago

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Guerre en Ukraine : «La volonté américaine est d'obtenir un cessez-le-feu», déclare Emmanuel Macron

Le président français a participé à une vidéoconférence ce mercredi après-midi avec Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants de l'Union européenne, au sujet du prochain sommet Trump-Poutine sur l'Ukraine. Après une heure d'échange par téléphone avec Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants de l'Union européenne, Emmanuel Macron a déclaré depuis le fort de Brégançon que le président américain souhaite obtenir un cessez-le-feu en Ukraine. Une initiative «soutenue» par la France, affirme le chef d'État français. Ce mercredi 13 août, Emmanuel Macron, le président du Conseil européen António Costa, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, et le ministre des Armées Sébastien Lecornu ont participé à une vidéoconférence au sujet de la prochaine réunion Trump-Poutine sur l'Ukraine qui se tiendra en Alaska le 15 août prochain. Publicité Le président français a par ailleurs indiqué que l'échange avec Donald Trump a permis aux alliés européens de veiller à garantir «une paix durable» pour l'avenir. Par ailleurs, Emmanuel Macron a assuré que «les questions territoriales ne seront négociées» que par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Il n'y a pas aujourd'hui, de manière sérieuse des schémas d'échanges territoriaux qui sont sur la table», a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a également annoncé qu'un nouveau paquet de sanctions pourrait être pris à l'encontre de la Russie.

Zelensky pourrait participer au sommet Trump-Poutine
Zelensky pourrait participer au sommet Trump-Poutine

La Presse

time5 days ago

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Zelensky pourrait participer au sommet Trump-Poutine

Des sauveteurs et des policiers travaillent sur le site de la frappe aérienne russe à Zaporijjia, en Ukraine, le 10 août 2025. L'ambassadeur des États-Unis auprès de l'OTAN, Matthew Whitaker, a indiqué dimanche que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pourrait assister au sommet vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une demande des Européens. Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir L'annonce du sommet Trump-Poutine, qui se déroulera a priori sans Volodymyr Zelensky, a suscité des inquiétudes chez les alliés de Kyiv quant à la possibilité qu'un accord soit conclu dans le dos de l'Ukraine, la forçant à céder à la Russie des portions de son territoire ; Depuis l'annonce du sommet Trump-Poutine, le chef de l'État ukrainien insiste pour que son pays et ses alliés européens soient inclus dans le processus ; Six personnes ont été tuées et des dizaines blessées dimanche dans des frappes russes en Ukraine, tandis que deux raffineries de pétrole ont été bombardées par les Ukrainiens en Russie, selon ses sources officielles. « Oui, je pense sans aucun doute que c'est possible », a répondu le diplomate américain auprès de l'Alliance atlantique, qui était interrogé par la télévision CNN sur une éventuelle venue du chef de l'État ukrainien en Alaska où doivent se retrouver le 15 août ses homologues américain et russe. « Il ne peut assurément pas y avoir d'accord si toutes les parties impliquées n'y ont pas souscrit. Et, évidemment, la priorité absolue c'est de parvenir à la fin de la guerre », a argumenté M. Whitaker. PHOTO MARTA FIORIN, ARCHIVES REUTERS L'ambassadeur des États-Unis auprès de l'OTAN, Matthew Whitaker Mais au final, ce sera à Donald Trump de décider, a prévenu son ambassadeur à l'OTAN. « S'il estime qu'inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera », a assuré M. Whitaker. Mais « aucune décision n'a été prise », a souligné sur CNN cet ancien procureur fédéral. Négociations de paix Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les deux présidents devraient à l'occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. Dans ce contexte, le chef de l'État ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kyiv un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune. La responsable de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une « réunion extraordinaire » lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'UE, en présence de leur homologue ukrainien, « afin de discuter des prochaines étapes ». « Aucune décision sur l'Ukraine sans l'Ukraine » « Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine. Les États-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement », a-t-elle dit dimanche dans un communiqué. Mais « tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE, car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe », a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d'État ou de gouvernement européens. PHOTOS ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d'ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, soulignant ne pouvoir « en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les États-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens ». « Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre », a-t-il dit à la télévision. « La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine », avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie. Les États d'Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que « le chemin vers la paix » ne pouvait « pas être tracé sans la voix de l'Ukraine ». « Aucune décision sur l'Ukraine sans l'Ukraine et aucune décision sur l'Europe sans l'Europe », ont-ils insisté dans une déclaration. Le président américain « met la pression sur Poutine », a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : « Vendredi prochain sera important, car il s'agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre ». PHOTO OLEKSANDR RATUSHNIAK, REUTERS Un homme marche près d'un immeuble touché par une frappe de drone russe dans la ville de Bilozerske dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 10 août 2025. Zelensky et Poutine tentent de convaincre Le chef de l'État ukrainien s'est de son côté entretenu au téléphone ces trois derniers jours avec 13 dirigeants, dont ceux du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la France, ses principaux soutiens européens. Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan. Et puis, les responsables ukrainiens « travaillent bien sûr avec les États-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l'intention de tromper l'Amérique. Nous ne le permettrons pas », a signalé M. Zelensky dans son traditionnel message du soir. Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d'État ou de gouvernement depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l'Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Il a également discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : la Biélorussie, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. Deux raffineries de pétrole russes attaquées IMAGE TIRÉE DES RÉSEAUX SOCIAUX, FOURNIE PAR REUTERS De la fumée et du feu s'élèvent d'une installation industrielle, qui, selon le gouverneur de la région du sud de la Russie, a été endommagée lors d'une attaque de drone ukrainien, à Saratov, en Russie, sur cette capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo sur les réseaux sociaux publiée le 10 août 2025. Sur le front, l'armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d'importants gains territoriaux. Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d'artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales. Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. « La Russie n'a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies », s'est dans la soirée insurgé Volodymyr Zelensky. Les militaires ukrainiens ont de leur côté affirmé qu'ils avaient attaqué à l'aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l'ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l'AFP une source dans le renseignement ukrainien.

L'Europe veut que l'Ukraine participe aux négociations de paix
L'Europe veut que l'Ukraine participe aux négociations de paix

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time5 days ago

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L'Europe veut que l'Ukraine participe aux négociations de paix

Des sauveteurs et des policiers travaillent sur le site de la frappe aérienne russe à Zaporijjia, en Ukraine, le 10 août 2025. (Bruxelles) Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir L'annonce du sommet Trump-Poutine, qui se déroulera a priori sans Volodymyr Zelensky, a suscité des inquiétudes chez les alliés de Kyiv quant à la possibilité qu'un accord soit conclu dans le dos de l'Ukraine, la forçant à céder à la Russie des portions de son territoire ; Depuis l'annonce du sommet Trump-Poutine, le chef de l'État ukrainien insiste pour que son pays et ses alliés européens soient inclus dans le processus ; Six personnes ont été tuées et des dizaines blessées dimanche dans des frappes russes en Ukraine, tandis que deux raffineries de pétrole ont été bombardées par les Ukrainiens en Russie, selon ses sources officielles. Les deux présidents devraient à l'occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. Dans ce contexte, le chef de l'État ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kyiv un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune. La responsable de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une « réunion extraordinaire » lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'UE, en présence de leur homologue ukrainien, « afin de discuter des prochaines étapes ». « Aucune décision sur l'Ukraine sans l'Ukraine » « Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine. Les États-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement », a-t-elle dit dimanche dans un communiqué. Mais « tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE, car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe », a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d'État ou de gouvernement européens. PHOTOS ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d'ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, soulignant ne pouvoir « en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les États-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens ». « Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre », a-t-il dit à la télévision. « La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine », avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie. Les États d'Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que « le chemin vers la paix » ne pouvait « pas être tracé sans la voix de l'Ukraine ». « Aucune décision sur l'Ukraine sans l'Ukraine et aucune décision sur l'Europe sans l'Europe », ont-ils insisté dans une déclaration. Le président américain « met la pression sur Poutine », a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : « Vendredi prochain sera important, car il s'agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre ». PHOTO OLEKSANDR RATUSHNIAK, REUTERS Un homme marche près d'un immeuble touché par une frappe de drone russe dans la ville de Bilozerske dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 10 août 2025. Zelensky et Poutine tentent de convaincre Le chef de l'État ukrainien s'est de son côté entretenu au téléphone ces trois derniers jours avec 13 dirigeants, dont ceux du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la France, ses principaux soutiens européens. Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan. Et puis, les responsables ukrainiens « travaillent bien sûr avec les États-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l'intention de tromper l'Amérique. Nous ne le permettrons pas », a signalé M. Zelensky dans son traditionnel message du soir. Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d'État ou de gouvernement depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l'Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Il a également discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : la Biélorussie, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. Deux raffineries de pétrole russes attaquées IMAGE TIRÉE DES RÉSEAUX SOCIAUX, FOURNIE PAR REUTERS De la fumée et du feu s'élèvent d'une installation industrielle, qui, selon le gouverneur de la région du sud de la Russie, a été endommagée lors d'une attaque de drone ukrainien, à Saratov, en Russie, sur cette capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo sur les réseaux sociaux publiée le 10 août 2025. Sur le front, l'armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d'importants gains territoriaux. Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d'artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales. Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. « La Russie n'a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies », s'est dans la soirée insurgé Volodymyr Zelensky. Les militaires ukrainiens ont de leur côté affirmé qu'ils avaient attaqué à l'aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l'ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l'AFP une source dans le renseignement ukrainien.

L'Europe veut que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix
L'Europe veut que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix

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L'Europe veut que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix

Des sauveteurs et des policiers travaillent sur le site de la frappe aérienne russe à Zaporijjia, en Ukraine, le 10 août 2025. (Bruxelles) Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir L'annonce du sommet Trump-Poutine, qui se déroulera a priori sans Volodymyr Zelensky, a suscité des inquiétudes chez les alliés de Kyiv quant à la possibilité qu'un accord soit conclu dans le dos de l'Ukraine, la forçant à céder à la Russie des portions de son territoire ; Depuis l'annonce du sommet Trump-Poutine, le chef de l'État ukrainien insiste pour que son pays et ses alliés européens soient inclus dans le processus ; Cinq personnes ont été tuées dimanche dans des frappes russes en Ukraine et deux dans des bombardements ukrainiens en Russie où une raffinerie de pétrole a été touchée, selon leurs autorités respectives. Les deux présidents devraient à l'occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. Dans ce contexte, le chef de l'État ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kyiv un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune. La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une « réunion extraordinaire » lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'UE, en présence de leur homologue ukrainien, « afin de discuter des prochaines étapes ». PHOTOS ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine « Inclure l'Ukraine et l'UE » « Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine. Les États-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement », a-t-elle dit dimanche dans un communiqué. Mais « Tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe », a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d'État ou de gouvernement européens. Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d'ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, affirmant ne pouvoir « en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les États-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens ». PHOTO OLEKSANDR RATUSHNIAK, REUTERS Un homme marche près d'un immeuble touché par une frappe de drone russe dans la ville de Bilozerske dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 10 août 2025. « Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre », a-t-il dit dans un entretien avec la chaîne de télévision allemande ARD. « La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine », avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Pologne, du Royaume-Uni et de la Finlande, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie. Le président américain « met la pression sur Poutine », a à ce sujet assuré dimanche le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : « Vendredi prochain sera important, car il s'agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre ». Intense activité diplomatique Le chef de l'État ukrainien s'est de son côté entretenu au téléphone avec 13 dirigeants étrangers au cours des trois derniers jours, dont ses principaux soutiens européens que sont le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France. Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan. « Il est important que les efforts communs du monde entier obligent finalement la Russie à mettre fin […] à son agression », a commenté M. Zelensky sur Telegram après son entretien avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev. Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d'État étrangers depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l'Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Il a aussi discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : la Biélorussie, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. Un village repris aux Russes Sur le front, l'armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d'importants gains territoriaux. Après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. IMAGE TIRÉE DES RÉSEAUX SOCIAUX, FOURNIE PAR REUTERS De la fumée et du feu s'élèvent d'une installation industrielle, qui, selon le gouverneur de la région du sud de la Russie, a été endommagée lors d'une attaque de drone ukrainien, à Saratov, en Russie, sur cette capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo sur les réseaux sociaux publiée le 10 août 2025. Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. Des exigences inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. Une position ukrainienne à laquelle la cheffe de la diplomatie de l'UE Kallas a apporté dimanche son soutien en déclarant : « Alors que nous œuvrons pour une paix pérenne et juste, le droit international est clair : tous les territoires provisoirement occupés appartiennent à l'Ukraine. »

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